Tout le monde connaît un jour ou l’autre la douleur de la perte d’un proche. Nous ne réagissons pas tous de la même manière à ce choc émotionnel.
La vie vous paraît très injuste. Vous vous sentez seul, perdu comme un petit enfant devant l’infini, incompris ou déprimé. Vous vous demandez comment avancer sans cet être cher?
Parfois la souffrance et les idées noires s’installent sur le long terme. Les personnes endeuillées ont besoin d’être accompagnées, écoutées. Ce rôle est assuré dans les premiers temps par la famille, les amis, les collègues, les voisins. Ensuite cette aide s’estompe.
Quand les larmes sont intarissables, quand le soutien de l’entourage se fait moins présent et ne suffit pas pour reprendre goût à la vie, il est judicieux de faire appel à une aide extérieure, comme l’hypnose.
Le deuil est un processus normal, il résulte de la perte définitive d’un proche ou d’une situation, et correspond au temps de cicatrisation du lien coupé grâce à un processus inconscient.
Le deuil est néanmoins une expérience propre à chaque personne, qui est caractérisé le plus souvent par de la tristesse mais aussi par du déni, de l'incrédulité, de la colère, de la peur, de l'injustice, de la frustration ou de la culpabilité.
Ces émotions peuvent être ressenties au cours du processus de deuil, dont la durée est de six à dix-huit mois.
Ils forment la première étape qui dure de quelques heures à quelques jours. On peut avoir l’impression d’un engourdissement émotionnel, d’anesthésie à tel point qu’on n’arrive pas parfois à pleurer. Il s’agit d’une protection psychique contre l’énormité de la nouvelle.
C'est la deuxième étape. Elle dure de six à huit mois. On recherche à l’extérieur la personne perdue, comme si on voulait préserver le lien au présent.
Cette étape est caractérisée par la souffrance, la tristesse et le désespoir qui peuvent conduire à s’isoler, à se couper des activités habituelles. La personne en deuil se dit « en miettes, fracassée, laminée » ou se sent perdue. D’autres manifestations comme pleurs, soupirs, agressivité, révolte, sommeil perturbé, conduite à risque (alcool, stupéfiants…), culpabilité vis-à-vis du disparu, etc. Cette désorganisation du quotidien sur le plan émotionnel est normal mais il s’agit aussi d’une période la plus dure de l’absence et du manque, on a l’impression de vivre à côté des autres. Cette phase peut durer un an, deux ans en fonction du lien avec du type de lien parents-enfants et des circonstance du décès.
Dernière étape durant laquelle notre relation au défunt se transforme, nous intériorisons sa présence et intégrons une nouvelle relation.
Nous reconstruisons doucement notre vie et retrouvons la joie de vivre.
Quand le deuil ne se fait pas, les séances d’hypnose sont une aide précieuse pour trouver un chemin vers l’apaisement.
Reconnaître, accepter et exprimer toutes ces émotions est l’une des tâches essentielles du travail de deuil.
D’autres situations, rencontrées dans la vie, peuvent déclencher une réaction d’adaptation similaire à celle d'un deuil, comme détérioration de la santé (amputations), la perte de travail, le départ à la retraite, le départ des enfants de la maison ou la séparation ou encore la perte d’un animal de compagnie.la